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INSTITUT SUPÉRIEUR PRIVÉ DE PHILOSOPHIE  Maison Lavigerie
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  • Grand Séminaire de Philosophie des Missionnaires d'Afrique à Ouagadougou, avec l'objectif d'assurer une formation philosophique et religieuse aux étudiants, leur permettant d'acquérir les concepts nécessaires pour poursuivre dans des cycles universitaires
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25 mars 2015

Interview sur la session sur l’Islam en troisième année

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-Veillez-vous présenter aux lecteurs s’il vous plaît.

            Je réponds au nom de Arsène SOMDA, étudiant missionnaire d’Afrique. Je suis en 3ème année de philosophie à l’ISPP/ ML.

-Sur quoi portait la session que vous avez eue en 3ème année la semaine passée ?

            Notre session portait sur le thème suivant : Connaissance de l’Islam et du dialogue entre musulmans et chrétiens.

-Quelle lumière cette session a-t-elle apporté à votre connaissance de l’Islam ?

            Parler de lumière c’est trop dire. Car l’Islam n’est pas une notion étrangère pour moi. Cependant, cette session m’a permis d’acquérir des connaissances objectives de l’Islam en vue d’une pastorale du dialogue entre chrétiens et musulmans. En outre, ce fut une occasion pour moi d’approfondir mes connaissances sur l’idéal du musulman, sa soumission à Dieu et les trois viatiques à savoir : le coran, l’imitation du modèle prophétique et la solidarité d’une communauté des croyants. Il faut aussi noter que pour entrer en dialogue avec les membres de cette confession religieuse qu’est l’Islam, il est nécessaire d’être d’abord enraciné dans ta propre foi. En suite, il faut cultiver certaines vertus comme la clarté, la douceur, la confiance et la prudence pédagogique qui tient compte des conditions psychologiques et morales de l’interlocuteur. Enfin, il y a certaines conditions pour la réussite du dialogue. Parmi ces conditions, on peut noter la confiance mutuelle qui se construit par le développement d’une relation d’amitié entre les deux acteurs du dialogue, la connaissance de soi c’est-à-dire de sa religion car cela est indispensable pour lutter contre les préjugés. Le seul moyen pour acquérir cette connaissance est une éducation religieuse présentant les dimensions sacrées des religions et leur vision de l’humanité. Nous avons aussi l’égalité de situation qui nous permet d’éviter au maximum une influence économique ou affective sur ma personne ou sur l’autre. Cette égalité entraîne la liberté affective entre les partenaires en dialogue. Enfin, on a le respect de l’unicité c’est-à-dire que nous devons niveler les différences en nous aidant à mieux vivre chacun sa foi. En somme, chrétien ou musulman, nous croyons en un même et seul Dieu. C’est la conception de Dieu qui diffère. Une chose est aussi de noter que le dialogue s’effectue entre les personnes et non les religions.

-Êtes-vous sortis de cette session avec un regard nouveau sur l’Islam ? Si oui lequel ?

            Au soir de cette session, mon regard a totalement changé sur l’Islam et le musulman. En effet, au paravent, j’avais des préjugés sur l’Islam. Par exemple, je pensais que c’était une religion où la violence n’est pas condamnée. Mais la réalité s’est révélée autre. Automatiquement, le mur qui nous séparait est par terre voire n’existe plus.

-Un dernier mot à l’endroit des lecteurs.

            L’Eglise doit entrer en dialogue avec le monde dans lequel elle vit. Elle doit partager ce message d’amour que le Christ nous a apporté à travers le dialogue car l’amour de Dieu est gratuit.

Propos recueillis par Jérôde AGOSSOU, 1ère année

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