COLLOQUE INTERNATIONAL DE BIOÉTHIQUE

A l’occasion des 400 ans de la naissance au ciel de saint Camille de Lellis (14 Juillet 1614 -14 Juillet 2014), les religieux Camilliens, dans le souci de marquer cet évènement ont organisé un Colloque internationale de Bioéthique à Ouagadougou le samedi 15 Mars 2014 à 8h 30 au centre Cardinal Paul ZOUNGRANA, portant sur le thème : Bioéthique et recherche scientifique : problématique et perspective.
En effet les problèmes que posent la bioéthique aujourd’hui sont d’une grande ampleur. On relève la contraception, l’avortement, le clonage le statut et l’identité de l’embryon, le VIH Sida, l’euthanasie, l’acharnement thérapeutique, l’expérimentation pharmaco-clinique, l’eugénisme la drogue et tant d’autres.
Pour comprendre davantage toutes ces réalités que posent la bioéthique, les organisateurs ont fait appel entre autres à : des enseignants-chercheurs, des chercheurs, des théologiens, des philosophes, des moralistes, des bio-éthiciens, des anthropologues, des religieuses-religieux et des étudiants.
Monseigneur Justin KIENTEGA, chargé de la pastorale sanitaire, conférence épiscopale Burkina-Niger, dans la cérémonie d’ouverture, à relever les objectifs de la bioéthique qui se canalisent vers le respect de la vie, de la dignité de l’homme et la préservation de la création.
Le colloque à été meublé par six conférences en trois sessions. Les conférences ont été essentiellement portées sur les problèmes bioéthiques que nous avons relevés plus haut.
Il convient alors de noter que dans ce 21esiècle, le progrès de la science suit une progression d’une vitesse sans égale. Face aux progrès de la science, l’homme et son environnement sont mis en jeux. La bioéthique est une science relative aux gènes et à l’hérédité des êtres vivants. Alors la connaissance et la manipulation des génomes humains posent des défis éthiques et des défis liés aux droits humains. De même, tous les problèmes que posent les progrès nécessitent une définition de l’homme. Les limites de la science et de ses applications dépendent de l’humanité dont seul l’homme en est l’acteur. Ainsi l’homme des sciences est utile quand il remet en cause ses théories dans ses recherches et nuisible quand il se sent suffisant dans ses recherches.
Nous pouvons pousser notre réflexion sur la bioéthique avec le professeur Badini qui affirme que « Notre humanité peut nous être retirée. » Ceci pour dire que toutes recherches scientifiques peuvent être utiles ou fatales à toute l’humanité. L’avenir de l’humanité semble être dans les mains de l’homme et lui seul en est le seul acteur de sa propre survie.
Alou Jean Claude