La place de l’homme dans la nature chez Hans JONAS : résumé de TFC de Gildas BAYALA
Un regard rétrospectif sur l’état précaire actuel de la nature dû à l’activité humaine, et la manière dont la vie humaine est conçue nous laissent perplexe, face à l’avenir de l’espèce humaine sur cette planète, ce qui nous amène à nous poser la question de savoir quelle est la place de l’homme dans ce vaste univers. L’étape à laquelle on se trouve nécessite une redéfinition de l’homme dans la nature. L’homme, défini comme animal raisonnable, a voulu se passer de ce que la nature lui offrait généreusement. Dans cette perspective il a exploité sa capacité de réflexion puis s’est mis à se la soumettre à travers la techno science, sans se soucier des conséquences néfastes ultérieures. L’homme a infligé des dommages à la nature, sous prétexte qu’il est supérieur à la nature. Il l’est certes, mais il oublie qu’il en fait partie, alors qu’il œuvre pour sa destruction sans s’en rendre compte. Dans cette optique, Hans Jonas nous invite à la responsabilité. L’être humain étant le seul être raisonnable se doit de veiller à la survie de la planète et de son espèce. Il se situe entre l’éco centrisme et l’humanisme. L’homme paraissait insignifiant et la nature paraissait indifférente à ses aspirations, mais l’homme, cet être doué de raison, ne saurait faire partie de ce tout privé de réflexibilité. Et même si la nature l’opprime, elle n’est point consciente de son acte, mais lui seul à la conscience de son oppression. Ainsi a-t-il semé la zizanie entre la nature et l’homme. La raison fait de lui un étranger dans le cercle de cet ensemble. Le respect de la nature par l’homme et sa responsabilité envers celle-ci n’impliquent pas forcement le respect et la responsabilité de celle-ci envers lui. La plaidoirie de Hans Jonas est en faveur d’une vie authentique qui exige la révision de l’agir humain.
Les États devraient veiller à la production des différents déchets et gaz qui nuisent à la nature et à la vie humaine et censurer tous les actes qui vont à l’encontre de la vie sur terre.
BAYALA Gildas. Y